Beaucoup de personnes incarcérées sont issues de milieux défavorisés, tant du point de vue socio-économique que du point de vue culturel. Elles ont vécu un parcours scolaire très souvent chaotique, trop tôt interrompu. Pouvoir exercer son droit d’accès aux savoirs, c’est se réconcilier avec la démarche d’apprentissage, retrouver ou garder l’estime de soi malgré des conditions de vie très difficiles. C’est aussi l’occasion de formuler un projet de vie, dans et hors de la prison.