Copenhague, Cancun, Durban… les lieux changent mais l’enjeu reste le même : éviter que le réchauffement climatique n’atteigne un seuil au-delà duquel des dégâts irréversibles devraient se produire.
Dans la partie de jeu d’échecs que se jouent les nations et les différents continents, il y a une triple dimension de justice. La première est la justice à l’égard des générations futures. Il nous incombe, de ce point de vue, de leur laisser une terre propre et donc d’agir aujourd’hui pour éviter des dégâts irréparables demain. La seconde dimension de justice est entre les continents. Les dégâts prévisibles du réchauffement climatique concernent toute la planète, mais certains pays plus que d’autres, et les pays les plus pauvres risquent d’être davantage affectés. La troisième dimension est celle de la répartition de l’effort à faire, aujourd’hui, entre les riches et les pauvres chez nous. C’est essentiellement à cette dimension de la justice qu’est consacrée cette analyse.