Les citoyens volontaires sont au cœur de la chaîne de solidarité

Jean-Paul Chaballe est responsable à Vivre Ensemble. Les quelque 300.000 euros récoltés lors de la campagne d’Avent vont permettre de réaliser de nombreux projets dans lesquels les bénévoles occupent une place centrale. De tout cœur,merci pour votre générosité.

Juste Terre ! : Comment sélectionne-t-on les différentes associations en lice ?

Jean-Paul Chaballe : Les associations qui viennent de recevoir leur fnancement suite à la campagne d’Avent ont répondu à un appel à projets au cours du premier trimestre de l’année 2017. C’est un processus qui peut sembler long mais qui ne l’est pas tant que cela puisque la crédibilité de notre travail est à ce prix. Elles étaient environ 150 dont un peu plus de la moitié ont été retenues selon des critères que nous souhaitons les plus objectifs possibles. Nous privilégions des associations où les personnes précarisées sont actrices du projet qui va leur permettre de se relever.

Juste Terre ! : Le volontariat était au cœur de cette campagne 2017…

Jean-Paul Chaballe : Oui, notamment au travers de la diffusion du flm que nous avons réalisé pour l’occasion, Volontaire ! d’Yves Dorme. Ce flm a créé beaucoup d’émulation, de questionnement, de réaction, d’émotion chez ceux qui l’ont vu lors des différentes projections. Notamment lors des assemblées associatives qui est un des moments auxquels nous tenons beaucoup puisque cela permet aux différentes associations soutenues dans chaque province de se rencontrer et se connaître.

Juste Terre ! : Justement, une des particularités de Vivre Ensemble est que les volontaires y jouent un rôle majeur.

Jean-Paul Chaballe : Oui, ils sont par exemple totalement impliqués dans les commissions (une par province) de sélection des projets retenus. Nombre d’associations fonctionnent avec une grande majorité de bénévoles, ils constituent donc un rouage essentiel de notre action au même titre que les donateurs. Nous apprécions particulièrement les projets porteurs d’une dynamique citoyenne. Parfois, cette dynamique va, comme à la maison de quartier La Rochelle à Roux, jusqu’à voir les personnes précarisées organiser ellesmêmes les services qui leur permettent d’affronter leurs conditions de vie diffciles.