Une quarantaine de personnes ont répondu présent, ce 10 décembre en soirée, dans les locaux de Dora Dorës et sont venus découvrir quelques associations hutoises actives dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Une quarantaine de personnes ont répondu présent, ce 10 décembre en soirée, dans les locaux de Dora Dorës et sont venus découvrir quelques associations hutoises actives dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. La soirée a débuté dans une ambiance conviviale avec une tasse de café et la dégustation d’un buffet de desserts « maison » !
Explications des promoteurs d’initiatives et témoignages de participants ont permis de faire connaitre le travail de 5 associations qui n’ont pas toujours pignon sur rue. Ainsi, l’équipe de Dora Dorës, un lieu de formation, de ressources et de solidarité pour les femmes issues de l’immigration a expliqué comment la création de lien, la rencontre et la confiance permet à chacun de trouver sa place dans la société. Aujourd’hui, les projets de cette association, qui s’ouvre à tous, se développent et les cours de Français langue étrangère (FLE) connaissent un réel succès ! Une école de devoir est même en route.
Le nouveau directeur du Service d’Entraide Familliale (SEF), Jean-Luc Breda, est allé dans le même sens. Le SEF accompagne des personnes sans abri à reprendre leur place dans la société et à structurer leur vie de famille. L’entraide familliale c’est d’abord apprendre à vivre ensemble rappelle-t-il !
Une partie de l’équipe de Cap Santé, la seule une maison médicale hutoise, a expliqué combien la solidarité des maisons médicales est intéressante et comment la maison médicale ne se limite pas aux consultations. Cap Santé mène ainsi de nombreux projets comme le potager partager et les paniers de légumes locaux, l’aquagym, des ateliers tricots, cuisine ou bricolage, par exemple. Le tout dans un esprit de mixité sociale.
Une membre du Service d’Échange Locale, le SEL-Huy est venue expliquer comment des dizaines de Hutois échangent des biens, des savoirs, des services en toute convivialité et sans passer par l’euro ou les banques. Leur monnaie, est une monnaie-temps et s’appelle le LouHuy. Une heure de service vaut 1 LouHuy, mais cela peut se discuter en toute confiance entre membres. Un site internet comptabilise les LouHuy de chacun. Les services ne sont pas récipproque, il est possible de dépenser ses LouHuy auprès d’une autre personne que celle à qui on a fourni un service.
Enfin, des membres de En Piste, un réseau hutois de collectifs citoyens, de travailleurs sociaux et d’associations désireux ont expliqué comment grace à des journées de rencontre et des activités sur la place publique, il est possible de créer du lien, de promouvoir la participation active de chacun et de changer son propre regard sur soi-même et le regard des autres.
Cette rencontre s’est terminée, après une dernière tasse de café, par des échanges et non sans compléter la silhouette de la solidarité proposée par Vivre Ensemble. Certains, heureux de ces belles découvertes et enrichis de nouveaux contacts, parle déjà de se revoir ! Une chose est certaine, ça bouge à HUY !