Une maison de quartier ouverte à tous.
Après une petite introduction au contexte Saint-Vithois, proposée par Dirk sur la place de l’église, le groupe se dirige vers Patchwork, une maison de quartier ouverte à tous. A peine a-t-on poussé la porte et salué notre hôte, Paul, que nous sommes mis au parfum : ici, tout le monde met la main à la pâte ! Peter s’occupe donc de sortir les verres, d’autres remplissent les carafes avant de prendre place autour de la grande table.
La pièce est vaste et accueillante, et ce n’est pas un hasard : Paul, fondateur de patchwork et aussi président du CPAS, nous explique qu’il veut que le lieu soit beau pour tout le monde. Pour les personnes qui vivent dans la précarité et dont le logement n’est parfois pas agréable, mais aussi pour monsieur et madame Tout-le-Monde : pas question de n’accueillir ici que des « pauvres ».
Et de fait, les initiatives pullulent : service de covoiturage, ateliers artistiques avec des personnes d’un service psychiatrique, concerts, expositions, restaurant le jour du marché, avec un repas préparé par une Entreprise de formation par le travail, rencontres entre femmes, cyber-café, cours de langue, lancement d’un SEL (échanges locaux), etc. La salle peut aussi être louée pour des fêtes, anniversaires ou autres événements, à prix modique.
Difficile de tout citer, vu que l’an dernier, Patchwork a accueilli 400 activités ! Au fil de ces activités, les personnes de tous horizons se croisent et se rencontrent.
Mais Patchwork, c’est aussi un jardin. Après avoir fait la vaisselle, nous parcourons quelques centaines de mètres sur un Ravel bucolique et nous voici accueillis par l’épouse de Paul, Marlene, qui gère le potager communautaire. Elena, Mauricienne, est là aussi, de même qu’Ursula, qui nous explique qu’ayant déménagé dans un appartement, elle retrouve ici le plaisir du jardinage qui lui manquait. Ici aussi, l’ouverture est le souci principal. Pas de ghetto ni d’étiquette. On s’attarderait bien encore dans ce lieu plein de légumes et de fleurs, mais l’heure tourne et la route est encore longue pour regagner nos pénates.
« Patchwork est ouvert à ceux qui sont ouverts aux autres ». Un beau slogan pour une association qui nous montre que décloisonner et rassembler, c’est possible et enrichissant !
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