Etre pauvre à la campagne, c’est plus difficile qu’en ville : mobilité, logement, services, lien social... Des citoyens et des associations réagissent !
Magali a 34 ans et deux enfants. Elle est au chômage ; elle n’a pas poursuivi ses études au delà du secondaire technique et ne trouve pas d’emploi. Sa santé n’est pas au beau fixe ; son moral non plus – elle n’a guère de contacts sociaux. Les fins de mois sont difficiles. Magali correspond à peu de choses près au profil de « l’homme le plus pauvre de Wallonie » . A peu de choses près car il faut préciser qu’elle vit dans un petit village d’Ardenne.
Mobilité : un bus le matin, un bus le soir. Sans voiture, c’est la galère...
Solitude : "On peut passer des jours sans voir personne".
Emploi : Il y a tellement peu d’offres... sans voiture, avec des enfants en bas âge, c’est presque impossible !
Logement : "On ne trouve rien en dessous de 500€"... Plus de 10000 personnes vivent dans des campings.
Contrôle social : "Quand tu vas chercher un colis alimentaire, tout le village le sait... "
Agriculture : Tous les deux jours, trois fermes disparaissent en Wallonie.
La vie à la campagne n’est pas toujours idyllique... mais les associations se mobilisent : un centre d’aide pour les agriculteurs, des centrales de mobilité, de la formation professionnelle, des épiceries coopératives et autres "circuits courts", des associations qui créent des liens...
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