En Amérique Latine dans les années 70 et 80, avec des pays encore sous des dictatures militaires et avant la chute du mur de Berlin, le débat autour du développement était plutôt idéologique et se cantonnait souvent dans des milieux intellectuels et syndicaux. Malgré tout, le monde populaire exploité et de plus en plus exclu espérait un changement. Avec la montée en puissance du néolibéralisme dans les années 90, les paysan(ne)s, les travailleurs urbains et ruraux, les groupes de femmes sont passés à des actions plus concrètes avec des retombées quotidiennes (occupation et légalisation de la terre pour la cultiver, construction et rénovation d’habitat en ville, création d’emplois, etc.)