« Les marchés financiers dans la tourmente », « La crise économique impose des mesures ». Chacun a pu lire ces titres au cours de l’été 2011. Le tout-venant regarde cela d’un œil distrait ou s’informe auprès de son banquier pour savoir s’il y a un risque pour son épargne. Le désintérêt ou la peur : bref, la fatalité ! Pourtant, l’écroulement de la Grèce sous les dettes et les plans d’austérité, l’explosion du mal-être anglais, l’indignation de nombreux Espagnols sont autant de symptômes d’un mal global : partout, c’est le citoyen qui trinque.