Pricewaterhouse Coopers, bureau international d’expertise comptable et de conseil fiscal, calcule chaque année la date du Tax Freedom Day
Le Tax Freedom Day est le jour de l’année où le travailleur (ou l’entreprise) belge s’est acquitté de toutes ses obligations fiscales. L’idée est que ce n’est que le lendemain qu’il commence à travailler pour lui-même. Ainsi, PwC oppose le fait de travailler pour l’Etat et le fait de travailler pour soi-même comme si les dépenses publiques (enseignement, santé….), la protection sociale et les pensions n’apportaient rien au citoyen !
Par contre, la Belgique reste un paradis fiscal pour les revenus mobiliers et immobiliers et un enfer fiscal pour les revenus du travail ; les grosses fortunes continuent à croître, en toute tranquillité. Les sociétés quant à elles, sont logées à des enseignes très différentes : certaines paient le taux effectif prévu d’impôt (33,99%), d’autres paient peu, voire pas du tout d’impôt, mais dégagent des bénéfices plantureux, exemptés grâce aux multiples astuces légales , sans pour autant être tenues de créer des emplois ou de faire des investissements. En outre, suivant les estimations, les paradis fiscaux abriteraient de 20000 à 30000 milliards $.
Nous voulons que le gouvernement aille chercher les moyens financiers nécessaires au fonctionnement de l’Etat et des services publics en premier lieu auprès de ceux qui ont beaucoup d’argent. Quoi de plus logique puisqu’en Belgique les richesses sont réparties de façon très inégale.
Vivre Ensemble participe à cette action du Réseau pour la justice fiscale.