De plus en plus de voix se font entendre pour défendre le vivant. Que l’on pense aux campagnes pour protéger les animaux en proie à la production industrielle de viande, mais aussi aux préoccupations croissantes pour les arbres ou d’autres tenants de la biodiversité. Pour certains, il s’agirait de leur reconnaître des droits. Mais défendre des droits pour les non-humains, ne serait-ce pas d’abord rappeler les humains à leurs devoirs ?
Dénoncer le non-respect des droits humains, cela se fait depuis longtemps, au sein d’associations ou de mouvements populaires spontanés.
Parallèlement, de plus en plus de voix s’élèvent en faveur du respect de droits pour des êtres non-humains, comme les animaux. Aux yeux d’un nombre croissant de personnes, s’agirait de s’inscrire plus largement dans la reconnaissance du vivant, en ce compris les arbres, par exemple. Et de dénoncer la mise en danger de la nature tout entière par l’être humain et ses comportements destructeurs. Un vaste mouvement de prise de conscience et de résistance a pris forme ces dernières années.