Une journée enrichissante à La Louvière, le 15 novembre 2019
Une assemblée associative, c’est avant tout une bouffée d’oxygène. Face aux défis quotidiens, face aux inégalités socioéconomiques criantes, les associations sont sans cesse « le nez dans le guidon », à devoir gérer des contraintes logistiques, financières et institutionnelles !
Nous leur proposons donc de se poser, de prendre du temps pour échanger sur des pratiques et sur des thèmes de travail. Le sujet développé par Action Vivre Ensemble cette année – passer du « je » au « nous » – s’y prêtait bien.
Après un temps de brise-glace sous forme de speed dating, nous avons poursuivi la journée en carrefours, autour des différents enjeux collectifs déclinés dans l’étude « Dire nous : conjuguer des solidarités au présent ». Chaque association s’y retrouve, souvent à plusieurs niveaux, mais rencontre aussi des obstacles à la réalisation des droits humains défendus.
Après une pause aussi chaleureuse que propice à la rencontre, autour d’un excellent bol de soupe proposée par Mademoiselle soupe, une association soutenue par Vivre Ensemble, nous avons donné la parole à deux intervenantes engagées : Maco Meo, chargée de campagne et d’éducation permanente à la Ligue des familles, et Déborah Myaux, active au sein de la Concertation aide alimentaire de la Fédération des services sociaux et coordinatrice du livre Aide alimentaire. Les protections sociales en jeu. L’occasion de nous pencher, en particulier, sur la campagne de la Ligue des familles pour questionner le statut de cohabitant et d’interroger l’aide alimentaire telle qu’elle est pratiquée de nos jours pour répondre à une précarité grandissante.
Une journée « enrichissante », de l’avis de plusieurs participant.e.s, qui donne envie de « continuer à lutter pour les droits humains ».