Pour cette seconde édition en ligne des midis d’Action Vivre Ensemble, mardi 17 novembre, 19 personnes se sont réunies pour discuter du thème : enfants, les grands oubliés de la crise ?
En dépit de l’absence de l’intervenant principal, tous les participants ont partagé leur expertise, notamment due à leur présence active au sein du secteur associatif (par exemples, plusieurs écoles de devoirs étaient représentées).
Riche en réflexions mais aussi, parfois, en coups de gueule, ce temps de convivialité a permis un aperçu de l’état de la situation. Une évidence saute aux yeux : les mesures en vigueur pour gérer la crise sanitaire prennent peu en considération les jeunes. Les familles de milieu défavorisés sont particulièrement impactées par une série de restrictions ; les inégalités socioéconomiques se sont accentuées ; le décrochage scolaire s’est aggravé. Quant au tissu associatif, il doit faire face à cette situation inédite tout en disposant de moyens réduits, en particulier en raison de la diminution du nombre de bénévoles disponibles.
S’agissant du secteur de l’aide à la jeunesse en particulier, se pose cette question cruciale : à l’heure où seuls les secteurs considérés comme essentiels peuvent continuer à fonctionner, l’aide à la jeunesse n’est-elle pas, précisément, un domaine dont on ne peut se passer ? Car les jeunes en souffrance sont légions, et le peu de perspectives que leur offre cette période de turbulences n’aide pas à se projeter vers un horizon favorable.
Plus que jamais, il paraît essentiel de favoriser l’échanges d’informations et de visibiliser les secteurs actifs dans le domaine social et la solidarité en général. Un rôle qu’Action Vivre Ensemble s’efforce d’assumer, notamment par le soutien apporté aux acteurs de terrain et par ses actions de sensibilisation.