Le 2 décembre, à l’initiative d’Action Vivre Ensemble, plus de 40 représentants du secteur associatif hennuyer se sont réunis (en ligne, crise sanitaire oblige) pour un temps de réflexion et d’échange.
En invitée : Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux (qui fut notamment membre du GEES, groupe d’experts chargé de formuler des propositions à l’attention des décideurs politiques lors de la première vague de Covid-19).
Un constat saute aux yeux : le peu de considération pour le secteur social et, plus globalement pour la lutte contre la pauvreté, dans ce contexte de gestion de crise. Or, les témoignages abondent, qui décrivent un « carnage total » : précarité accrue, complexité des démarches à entreprendre, non-recours aux droits… Les acteurs de terrain, mis sous pression, se démènent mais les moyens manquent.
Pour entrevoir des perspectives, on retiendra l’importance d’agir parallèlement à deux niveaux : gérer l’urgence, bien sûr, étant donné les besoins criants ; mais aussi plaider pour des changements structurels, notamment en agissant à la base, au niveau des ménages.
Ceux qui ont le plus perdu dans cette crise sont les plus bas revenus. La question de la redistribution des richesses est donc centrale, et reste d’ailleurs le levier le plus efficace pour lutter contre la pauvreté ! Pas de justice sociale, sans justice fiscale, économique !
Et Céline Nieuwenhuys d’interpeller également le secteur associatif. Si celui-ci doit être revalorisé aux yeux du grand public et des décideurs, il doit aussi s’interroger sur ses modes d’action, en étoffant notamment les données à sa disposition et en s’appuyant sur le travail en réseau.
Soulignons, pour conclure, la qualité et le respect des échanges. Cette rencontre était l’occasion de sortir le nez du guidon, de s’informer, mais surtout de se serrer les coudes en ces temps troublés. Un grand merci à l’ensemble des personnes présentes !
Retrouvez-nous sur :
