Bruxelles, comme d’autres villes, investit beaucoup dans l’inventaire et la préservation de son patrimoine artistique et architectural. L’idée de patrimoine évoque aujourd’hui plus la transmission que la possession et l’élitisme. Mais comment inclure les plus défavorisés dans cette réappropriation de la mémoire collective ? Et de quel patrimoine parle-t-on ? Derrière les vieux quartiers rénovés et habités aujourd’hui par les plus aisés, il y a toute une histoire sociale, les luttes d’hommes et de femmes dont on ne peut effacer le souvenir.