C’est peu dire que vivre dans la rue a d’importantes répercussions sur la santé, mentale autant que physique. La grande vulnérabilité des sans-abri les expose bien-sûr, vu leurs conditions de vie, à de multiples risques de maladies, blessures et troubles psychologiques. Mais en plus, leur accès aux soins est fortement limité et le traitement de certaines maladies est tout simplement impossible chez des personnes sans domicile fixe. Ce tableau plus que sombre interroge notre société sur sa capacité – et sa volonté – d’assurer aux plus fragiles une vie conforme à la dignité humaine.